La femme à suivre, Elisabeth Moss

Enfance choyée
Une scolarité précoce, un amour pour la danse, des parents musiciens… Elisabeth Moss n’avait nullement l’ambition de crever le petit ou le grand écran dans sa prime jeunesse. Pourtant, tandis qu’elle étudie le ballet à New York et à Washington, elle croise le chemin des plateaux de tournage et en tombe amoureuse grâce à la série A la Maison-Blanche où elle incarne la fille du président pendant sept saisons, Zoey Bartlet. Après quelque caméos dans des séries à succès comme New York Section Criminelle, Grey’s Anatomy, Medium ou encore Ghost Whisperer, Elisabeth trouve un rôle à sa dimension en 2007 en enfilant les chaussures de Peggy Olson.

 

Femme d’influence
Des sept saisons que compte Mad Men, l’évolution du personnage de Peggy Olson est sans doute l’arc narratif le plus marquant. Une femme dans un milieu (et une époque) misogyne qui parvient à faire carrière avec une volonté sans faille. Si John Ham a su conquérir le cœur des demoiselles, Elisabeth Moss, elle, a fait vibrer notre corde féministe en s’affirmant de plus en plus jusqu’à la fin de série.

La réplique qui tue
« Ted : un jour vous serez heureuse que j’aie pris cette décision.
Peggy : Mais quel chanceux vous êtes. D’avoir des décisions. »
(Mad Men, saison 6)

La consécration féministe
Mais incarner un rôle ne suffit pas pour transformer l’actrice en icône féministe du 21e siècle. Ce sont ses choix qui suivirent qui la consacrèrent. Deux notamment : son interprétation de Robin Griffin dans la mini-série Top Lake et la bouleversante Offrey dans La servante Ecarlate (The Handmaid’s Tale), tirée du roman de Margaret Artwood. Moss y est tout simplement renversante : bouleversante, glaçante, une héroïne maltraitée mais dont la détermination à survivre ne flanche jamais.

Son seul défaut
Elle est affiliée depuis son enfance à l’église de Scientologie. Presque un sans-faute mademoiselle Moss !

La phrase à replacer
« Pour moi, la servante écarlate n’est pas une histoire féministe. Car les droits des femmes sont avant tout les droits des êtres humains. » E. Moss.

 

 

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