Son regard est pétillant, sa voix est douce, enveloppante… Sara Gam fait partie de ces êtres qui, de par leur simple présence, rassurent et apaisent. Infirmière depuis des années, elle a décidé d’aller plus loin dans le bien-être aux personnes en se formant en hypnose. Rencontre avec une femme qui met du happy dans la life de ses « patients ».
Quand elle arrive en 1994 en Nouvelle-Calédonie, Sara est jeune, indécise. « J’ai enchaîné tout un tas de petits boulots, j’ai même été croupière ! » Mais son truc, c’est les autres. Elle décide donc de devenir infirmière et obtient son diplôme en 1999. « J’ai demandé immédiatement ma mutation pour Maré. Je voulais être en dehors de la ville, pour être plus proche des gens et sans doute apprendre aussi plus de choses. » Elle se crée un véritable cocon sur l’île mais doit partir pour parfaire son expérience. « J’ai testé le milieu hospitalier. Ce fût un « non » définitif. J’ai besoin de plus de contacts humains, de moins de machines. » Elle se pose finalement pendant 13 ans à La Tontouta, où elle est longtemps la seule infirmière. « J’ai adoré cette époque. J’avais un vrai rôle dans la vie des gens. J’apportais des soins, oui, mais je les accompagnais aussi dans leur vie au quotidien. Je ramassais le café avec une mamie ou j’organisais des repas de Noël avec ceux qui n’avaient pas de famille. »
Vers les thérapies brèves
Petit à petit, une envie pointe le bout de son nez : explorer l’aspect psychique dans le soin. Sara apprend tout d’abord l’hypnose ericksonnienne, avant de se diriger vers l’hypnose humaniste en se formant à Paris. « La première va traiter le symptôme, tandis que la seconde va transformer la cause en quelque chose de positif. » Elle en profite pour suivre une formation en massage Kobido (voir encadré).
Avant de commencer l’hypnose, Sara explique qu’il est indispensable de formuler un objectif. « Si par exemple quelqu’un veut se débarrasser d’une phobie, je ne vais pas lui proposer une thérapie en hypnose humaniste, mais plutôt ericksonnienne. L’hypnose n’est pas une manipulation car il est IMPOSSIBLE – j’insiste là-dessus – de forcer quelqu’un à faire quelque chose qu’il ne veut pas ». L’objectif doit être personnel et positif. Ainsi, « Je ne veux plus m’énerver » doit se transformer en « Je veux être calme ».
L’envie d’aider
Cette forme de thérapie brève permet vraiment de travailler sur tous les aspects d’une personne : son enfant intérieur, la femme, l’homme, la mère… « C’est un accompagnement par contre. Je suis là pour guider les gens, mais ce sont eux qui font le travail de fond. Ils sont les acteurs principaux de leur guérison. »
Sara, c’est ça : un guide, une main tendue, une présence. Autant dans son rôle d’infirmière que dans celui de thérapeute. Pourquoi cette voie ? « Parce que c’est mon kif d’aider les gens ».
La voie de la beauté
En plus de son activité d’infirmière et de thérapeute en hypnose humaniste, Sara propose des massages Kobido, un terme japonais qui signifie « la voie de la beauté ». D’une durée d’une heure trente environ, il concerne le visage uniquement pour un effet antirides très efficace, avec en prime une mise en lumière et un raffermissement de la peau. « Le visage est une zone très intime ; on la masse rarement » explique Sara. Le résultat est visible dès la première séance et il est plutôt impressionnant. « Je massais mes patients pour soulager leur douleur quand j’étais infirmière libérale » raconte Sara. « Pour moi, se sentir bien physiquement est aussi une forme de thérapie. Celle de s’aimer soi-même. »
La recette magique de Sara
Généreuse, on l’a compris, Sara nous offre son rituel beauté du soir :
« Au creux de la main, versez un peu d’huile végétale – ma préférence personnelle va à la noix de coco – puis rajoutez une goutte d’huile essentiel de Romarin et une autre de Ciste. Massez votre visage avec cette recette en allant de l’intérieur vers l’extérieur, du cou vers le haut de vos joues. »
Où trouver Sarah :
Magenta plage, nouveau centre médical, 2e étage
Tel : 70 70 71
Mail : hypnogam@gmail.com