Sandrine Steinberg, des lignes et des courbes

Sandrine Steinberg, gérante du salon Linea Estetica, c’est d’abord un grand sourire chaleureux, des yeux qui pétillent et une douceur dans la voix qui vous invite à pénétrer dans son royaume dédié à la beauté. Mais c’est surtout un parcours atypique. Rencontre.

Quand l’amour des lettres, de l’art et de la recherche scientifique se rencontrent, cela donne Linea Estetica. « Je suis issue d’une famille avec deux grands pôles, un pôle chercheur et un pôle artistique, avec de grands noms comme Vladimir Cosma, compositeur, Saul Steinberg, dessinateur, explique Sandrine. Mon parcours est à l’image de ma famille, à la fois littéraire et scientifique. J’ai ainsi travaillé en laboratoire, dans les domaines de la biochimie et bactériologie, été kinésithérapeute en neurologie, puis, par amour des lettres, journaliste pour la presse écrite, radio et télévision. » Sandrine avoue ainsi un parcours « de curiosité, de gourmandise, de quête de sens ».

Combiner l’artistique, l’esthétique et le scientifique

« C’est l’envie de me tourner encore plus vers les gens ainsi qu’une grande passion pour l’Asie, où j’ai vécu, qui m’ont naturellement amenée vers la beauté. D’où l’idée de Linea Estetica qui combine le côté artistique, on essaye d’embellir la personne, le côté esthétique, on respecte les courbes et les désirs de la personne, et le côté scientifique car on travaille avec des appareils de haute technologie issus des dernières recherches. » D’où le nom également de la société Linea Estetica, les lignes qui rappellent le côté littéraire et Estetica, les courbes et l’esthétique. C’est ainsi que depuis dix ans, au terme de plusieurs formations, Sandrine prodigue ses différents soins, anti-âge, amincissant, anticellulite, détoxifiant, pré et postopératoire, à une clientèle, hommes et femmes, toujours plus nombreuse et fidèle.

Une quête permanente

« L’Asie est véritablement désormais à la pointe en matière de beauté. Crèmes, sérums, machines, les scientifiques asiatiques s’emparent des produits existants et les optimisent. » Ce sont ces produits que Sandrine utilise et propose à ses clients. « En matière de physiothérapie beauté, l’Asie est sur du préventif, comme pour leur médecine traditionnelle, alors que nous, nous intervenons en curatif. J’enlève les rides, la cellulite, etc. » Chaque année, Sandrine part en quête de nouvelles idées, de nouveaux produits, essentiellement en Asie. « J’attrape des idées, des produits. Je recherche comment optimiser mes soins. J’ai testé Paris, Londres, les Émirats, Dubaï, Bangkok, Shanghai. Je furète partout, comme un petit chat, pour me démarquer, sortir du lot. » Elle revient d’ailleurs tout juste de Shanghai où elle a fait ses emplettes dans l’un des plus grands salons du monde dédié à la beauté.

Résoudre une énigme esthétique

Sandrine conçoit son métier comme une véritable enquête avec une énigme esthétique à résoudre : « Quel parcours dois-je avoir ? Qu’est-ce que je dois faire pour résoudre le problème d’une patiente, pour trouver la meilleure solution pour répondre à son objectif ? Il y a parfois des situations un peu complexes quand on intervient sur l’ovale du visage, la face intérieure de la cuisse. Il faut lisser, remonter d’un côté, tendre de l’autre, travailler sur le volume, sur la forme, tenir compte de sa façon de se tenir, de ce qu’elle fait dans la journée, de ses habitudes posturales. » Ce qu’elle aime dans son métier ? « Le partage et la rencontre. On parle beaucoup pendant les séances, les patientes me racontent leurs vies. C’est comme si je lisais un roman d’aventures ou un roman d’amour. Je suis le témoin privilégié d’une tranche de vie car la personne va rester chez moi un certain nombre de séances en fonction de ses objectifs. » Et elle avoue avec un grand sourire : « Et je suis fière quand j’arrive au résultat que la patiente souhaite et que je la vois repartir satisfaite et heureuse. »


Sandrine propose de la physiothérapie beauté : « Physio, c’est le corps, thérapie, c’est le traitement. On va donc traiter le corps par le corps. Je travaille sur deux tissus, le derme et l’hypoderme. »


 

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