Denis Mukwege

L’homme qui réparait les femmes.

on a toutes envie de lui claquer la bise.
Il a reçu l’année dernière le prix Nobel de la paix pour son combat
pour les femmes de son pays, le Congo.

CV express

Denis Mukwege est né le 1er mars 1955 à Bukavu, dans le Congo belge. Gynécologue de renommée mondiale, ce militant des droits de l’homme et lauréat du prix Nobel de la paix est devenu le principal spécialiste mondial du traitement de la violence sexuelle en temps de guerre et un militant mondial contre l’utilisation du viol comme arme de guerre.

L’homme qui réparait
les femmes

Le viol, cette « guerre sur le corps des femmes », comme l’appelle le médecin, est un problème que porte toute l’humanité, pas seulement les femmes. En quinze ans, plus de 40 000 femmes, victimes de violence extrême, ont été prises en charge par l’hôpital de Panzi qu’il a fondé.

L’hôpital de Panzi

Alors que le nombre de victimes de viols arrivant à la porte de l’hôpital de Panzi augmentait, Denis Mukwege s’est rendu compte que les services médicaux seuls ne résoudront pas le problème. « Vous ne pouvez pas opérer contre la violence », dit-il. « Vous ne pouvez que l’abolir. » Avec la militante yazidi Nadia Murad, le Dr Mukwege a reçu le prix Nobel de la paix 2018 pour ses « efforts visant à mettre fin à l’utilisation de la violence sexuelle comme arme de guerre et de conflit armé ».

Le viol

« Pendant de nombreuses années, j’ai dit, avec d’autres, que le viol est utilisé comme une arme de guerre. Le prix Nobel de la paix de 2018 fait la lumière sur ces crimes et j’espère sincèrement que la communauté internationale agira enfin pour mettre fin à la violence sexuelle, la prévenir et soutenir les survivants. » Denis Mukwege a dédié ce prix aux victimes, et c’est tout à fait leur prix.

La guérison possible ?

« À l’hôpital Panzi, que j’ai fondé en 1999 dans l’est du Congo, nous avons développé un modèle holistique de soins qui fournit aux survivantes de violences sexuelles des soins médicaux et psychologiques, une assistance juridique et une aide à la subsistance. L’accès aux soins médicaux et psychologiques aide les survivants à guérir. L’assistance juridique et le soutien socio-économique, comme la formation professionnelle, leur permettent de se réinsérer dans la société. »

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