… et du bonheur.
Angoisses, stress, pressions professionnelles, situations compliquées… La vie n’est pas un long fleuve tranquille.
Et pourtant, tout le monde aspire au bonheur
et à la paix intérieure. Voici trois méthodes à suivre qui vous apporteront des clés pour atteindre (peut-être) une sérénité
à toute épreuve.
Par J. Odine
Ho’oponopono un art de vivre
Ho’oponopono est issu d’une très ancienne tradition hawaïenne qui s’est transmise oralement de génération en génération. Le terme est composé de deux mots.
« Ho’o » signifie commencer une action, « Pono » se traduit par bonté, droiture, honnêteté, intégrité, pureté, moralité, bienveillance, perfection. La notion de Pono correspond à l’une des bases de la culture hawaïenne. Vivre Pono représente le fait d’être aligné, dans l’équilibre, dans le pardon et donc dans un état de pureté de cœur le plus proche de la perfection.
Cet art de vivre se pratiquait à l’origine en groupe pour aider à rétablir la paix en soi mais également au sein d’une communauté, d’une famille quand survenaient des problèmes relationnels ou des enjeux importants. Il permettait d’apporter l’apaisement et la réconciliation, en rétablissant l’équilibre par la médiation et le pardon mutuel.
Désolé, Pardon, Merci, Je t’aime
Ho’oponopono s’est modernisé sous l’impulsion de Morrnah Nalamaku Simeona, en proposant un procédé plus individualisé s’appuyant sur des principes de base tels qu’une pensée juste et bienveillante créera une réalité juste et bienveillante, que la paix commence à l’intérieur de soi. Aujourd’hui, pratiquer Ho’oponopono consiste à énoncer quatre mots à voix haute ou dans sa tête : Désolé, Pardon, Merci, Je t’aime. Quatre mots qui offrent la possibilité de se détacher des émotions qui conditionnent nos réactions et nos comportements. C’est également se réconcilier avec soi-même par le pardon, qui permet d’accéder à la paix intérieure.
Pour cela, il faut prendre en compte que nous sommes responsables de nos paroles et de nos actes, ils ont une incidence directe sur les événements de notre vie.
C’est aussi accepter ce qui est, sans jugement de bien ou de mal, pour nous permettre de grandir, d’évoluer et de devenir bienveillants et positifs au quotidien.
L’ikigai le bonheur made in Japan
L’ikigai est un concept qui veut dire « raison d’être » et « joie de vivre ». Il vous donnera une raison de vous lever de bonne humeur parce que vous savez pourquoi vous le faites et connaissez le sens de votre vie. Cette philosophie est née dans l’île d’Okinawa, réputée pour la longévité de ses habitants et qui compte un nombre important de centenaires.
Quatre cercles
Trouver du sens à sa vie ou trouver son ikigai pour parvenir à la paix, au bonheur et à la réalisation de soi n’est pas si aisé. Le premier pas est de faire un travail d’introspection et de creuser au plus profond de nous-mêmes.
Dans la quête vers l’ikigai, il existe un schéma de quatre cercles à reproduire sur une feuille blanche. Ils permettent de fixer vos goûts, ce qui vous passionne. Pour chacun de ces cercles, il faut répondre aux questions suivantes : Qu’est-ce que j’aime faire dans la vie ? Dans quels domaines suis-je doué(e) ou reconnu(e) comme expert(e) ? Qu’est-ce qui va me faire vivre au quotidien financièrement parlant ? Pourquoi le monde a-t-il besoin de moi et comment puis-je contribuer à l’intérêt général ?
Au croisement de ces quatre cercles, on trouve : la passion, la mission, la vocation et la profession. Au cœur de cette rosace se trouve enfin l’ikigai, cet équilibre entre dons, rémunération, utilité, motivation.
À vos crayons !
Les 4 accords toltèques : un code de conduite
Ce best-seller de Miguel Ruiz consiste à appliquer quatre règles de vie pour trouver le bonheur, la paix, la liberté et l’amour. L’auteur propose de passer avec soi quatre accords visant à briser nos croyances limitatives qui nous maintiennent dans la souffrance, et nos conditionnements. Ils sont un code de conduite qui offre d’appréhender le monde sereinement.
Premier accord : « Que votre parole soit impeccable ».
La parole étant une arme à double tranchant, il faut en faire bon usage. Ce qui n’est pas toujours le cas car nous ne maîtrisons pas nos pensées. Prendre conscience que votre parole a une importance capitale aura donc des effets puissants à condition de l’utiliser à bon escient. Médire sur quelqu’un n’est pas seulement néfaste pour la personne qui reçoit ce jugement, cela l’est aussi pour la personne qui l’émet. En revanche, lorsque la parole est impeccable, on se sent heureux et en paix.
Deuxième accord : « Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle ». Si quelqu’un vous insulte, ne le prenez pas de façon personnelle. Vous serez alors immunisés contre ce poison verbal en vous détachant de votre sentiment d’importance personnelle. Tous les événements qui vous arriveront n’auront plus d’emprise sur vous. Quand le jugement des autres ne vous atteint plus, vous pouvez prendre vos propres décisions sans avoir peur. Il faut donc prendre confiance en soi pour ne plus être dépendant des autres.
Troisième accord : « Ne faites pas de suppositions ».
Les suppositions sont du même ordre que la médisance. On pourrait même dire que, dans la plupart des cas, la médisance prend racine dans nos suppositions qui sont à l’origine de beaucoup de peine. Une des suppositions les plus communes est de croire que les autres pensent de la même manière que vous. Nous oublions souvent que chacun a sa propre perception du monde, que chacun réagit différemment à des situations semblables. En supposant, on en veut à nos proches, aux autres pour des choses qu’ils n’ont pas faites. L’important est de communiquer pour s’éviter des problèmes.
Quatrième accord : « Faites toujours de votre mieux ». C’est la colonne vertébrale du changement. Cet accord vous permettra d’agir de façon durable en respectant les trois autres, d’en faire des habitudes quotidiennes. Qu’entend-on par faire de son mieux ? C’est être concentrés sur le présent, être totalement absorbés par ce que vous faites, le faire bien et avec plaisir. Bien sûr votre mieux sera variable d’un jour à l’autre. Soyez indulgents envers vous-même.