En direct Tout ce qu’il faut retenir.

Personnalités à suivre, point sur les combats menés
par les femmes. Avec Belle, faites le tour des actus
qui ont compté ces dernières semaines.


COVID-19
Flambée des violences domestiques

La crise sanitaire actuelle augmente les tensions au sein des ménages et, par voie de conséquence, les risques de violence domestique pour les femmes et les filles, souligne le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA).
Le phénomène est planétaire et affecte tout autant les pays riches que ceux en développement. Aggravée en période de crise, la violence physique ou sexuelle touche, en moyenne, une femme sur trois. Le plus souvent, elle est infligée par le partenaire intime, précise l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). En France, le ministère de l’Intérieur parle d’une progression de plus de 30 % des violences conjugales depuis le début du confinement. Dans un appel en cinq points lancé aux gouvernements, ONU Femmes estime essentiel de s’assurer que les lignes d’assistance téléphonique et les services pour toutes les victimes de violence domestique soient considérés comme des services essentiels  et soient maintenus ouverts.


TABOU
En finir avec le tabou des règles en France

Le 11 février, un rapport parlementaire a été présenté par deux députées avec pour but de « déconstruire » le tabou des règles. Dans ce rapport, 47 propositions sont formulées. Un premier volet concerne l’information des filles et des femmes. Les règles devront être abordées à l’école dès la 6e, et non pas dans un volet sexualité mais santé. Un site Internet gouvernemental dédié sera créé. Les femmes devront aussi être sensibilisées sur le sujet de l’endométriose.
Autres propositions : éclairer la composition chimique des protections hygiéniques et prévenir le choc toxique. Le volet économique aborde la question de la précarité menstruelle. Il est envisagé d’installer des distributeurs de protections gratuites dans les gares, aéroports, hôpitaux, pharmacies, toilettes publiques, toilettes des universités et des écoles.

10 900
C’est, en milliards de dollars, ce que représente la valeur du travail non rémunéré effectué en 2019 par les femmes selon une étude d’Oxfam.

Covid 19
La crise mieux gérée par les femmes

C’est la théorie d’Avivah Wittenberg-Cox, publié dans le magazine Forbes. L’Allemagne, Taïwan, la Nouvelle-Zélande, l’Islande, la Finlande, la Norvège et le Danemark, pays dirigés par des femmes, ont vu leur nombre de morts du coronavirus bien inférieur au reste du monde. Spécialiste des inégalités liées au genre, Avivah Wittenberg-Cox met en avant la vérité pour expliquer la réussite de ces femmes. Elle explique par exemple que Angela Merkel a pris la crise très au sérieux en reconnaissant la dangerosité de l’épidémie. Elle met également en avant l’esprit décisionnel des femmes en saluant l’initiative de Jacinda Ardern, la Première ministre néo-zélandaise qui a imposé tôt l’isolement aux personnes qui entraient dans son pays alors qu’il n’y avait que 6 cas recensés et banni entièrement l’entrée d’étrangers peu de temps après. L’auteure va plus loin en pointant l’argument de la compassion et de l’amour, s’appuyant sur l’idée innovante de la Première ministre norvégienne Erna Solberg d’utiliser la télévision pour s’adresser directement aux enfants du pays.

LIBÉRATION
Argentine : la joie des pro-IVG

Dans ce pays imprégné par l’église catholique, le sénat avait rejeté en 2018 un premier texte pro-IVG, entraînant d’importantes manifestations des féministes dans le pays. Le président de centre-gauche Alberto Fernández a annoncé le 1er mars la présentation d’un nouveau projet de loi autorisant l’IVG dans les premiers mois de grossesse. Une loi pour mettre fin aux avortements clandestins qui sont un vrai danger pour la santé des femmes.

DANS LE RÉTRO…
La nouvelle tendance du Tradwife

À l’heure du mouvement #MeToo et des manifestations féministes, les « tradwives » défendent, elles, le retour de la femme au foyer traditionnelle. En clair, se soumettre à son mari comme dans les années 1950. Un bond en arrière qui fait réagir les militantes pour les droits des femmes. Et qui ne bondirait pas à la lecture de ces affirmations ? « Vos maris devraient toujours passer en premier » ou « la place d’une femme est à la maison ». Des phrases que l’on retrouve dans le vlog tenu, en 2020, par la mère au foyer britannique Alena Kate Pettitt. Le mouvement #Tradwife (l’abréviation de « traditional wife », « épouse traditionnelle » en français) fait pourtant des émules au Royaume-Uni et sur les réseaux sociaux. Être une parfaite épouse se résumerait à être une parfaite bobonne à la maison… On pensait en avoir fini avec ce schéma réducteur…

« Un jour
sans nous »
Pour la journée internationale des droits des femmes,
les Mexicaines ont choisi de se mettre
en grève totale.

60 POSITIONS
Le Kamasutra version égalitaire

Vous connaissez le Kamasutra, ce traité écrit au IVe siècle qui est un concentré de conseils destinés à l’épanouissement sexuel conjugal. Désireuse de remettre les compteurs à l’heure de l’égalité, Lucile Bellan a écrit un livre ludique titré « Kamasutra – On partage tout à égalité, même le plaisir ». Un ouvrage qui souhaite rééquilibrer les rapports dans la chambre à coucher en 60 positions réalistes où le plaisir féminin est honoré !

 

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