Pourquoi les femmes simulent-elles l’orgasme ?

De nombreuses femmes avouent avoir déjà simulé l’orgasme. Pour certaines, c’est devenu anecdotique. La raison première : ne pas vexer leur partenaire. Et si les femmes jouent la comédie de la jouissance suprême, les hommes aussi ! 


Qui a oublié cette scène culte du film Quand Harry rencontre Sally ? Personne, tant elle a marqué les esprits ! Sally, le personnage joué par Meg Ryan, simule un orgasme dans un restaurant new-yorkais pour prouver à Harry, incarné par Billy Crystal, que les femmes peuvent être les reines de la simulation au lit et que les hommes n’y voient souvent que du feu.
Si la sexualité n’a pas de codes préétablis et que l’on peut faire l’amour sans parvenir à l’orgasme mais en prenant quand même du plaisir par le biais des préliminaires et de la pénétration, il arrive parfois que les femmes jouent la comédie en gémissant plus fort, en criant, en faisant des mimiques pour que leur partenaire sente que le coït a été atteint. Signe que l’égo de ces messieurs est satisfait de cette performance et que la mission de faire jouir leur partenaire a été remplie.
Simuler l’orgasme est loin d’être un acte isolé chez les femmes. D’après une enquête réalisée par l’institut de sondages Ifop pour le site Online Seduction en février 2019, deux tiers des femmes ont déjà simulé au cours de leur vie, et plus précisément 67 % des femmes de moins de 30 ans.

Qui a oublié cette scène culte du film Quand Harry rencontre Sally ? Personne, tant elle a marqué les esprits ! Sally, le personnage joué par Meg Ryan, simule un orgasme dans un restaurant new-yorkais pour prouver à Harry, incarné par Billy Crystal, que les femmes peuvent être les reines de la simulation au lit et que les hommes n’y voient souvent que du feu.
Si la sexualité n’a pas de codes préétablis et que l’on peut faire l’amour sans parvenir à l’orgasme mais en prenant quand même du plaisir par le biais des préliminaires et de la pénétration, il arrive parfois que les femmes jouent la comédie en gémissant plus fort, en criant, en faisant des mimiques pour que leur partenaire sente que le coït a été atteint. Signe que l’égo de ces messieurs est satisfait de cette performance et que la mission de faire jouir leur partenaire a été remplie.
Simuler l’orgasme est loin d’être un acte isolé chez les femmes. D’après une enquête réalisée par l’institut de sondages Ifop pour le site Online Seduction en février 2019, deux tiers des femmes ont déjà simulé au cours de leur vie, et plus précisément 67 % des femmes de moins de 30 ans.

Un tabou
Qu’est-ce qui pousse les femmes à simuler l’orgasme ? On pourrait penser qu’il suffirait tout simplement de communiquer à leur partenaire leurs besoins, leurs envies, leurs fantasmes et leurs zones particulièrement érogènes pour parvenir à la jouissance, de prendre le temps de se découvrir mutuellement. Mais ce n’est pas si simple. Ne pas avoir d’orgasme peut être un sujet tabou dans les relations sexuelles tant on nous a rabâché les oreilles sur ce plaisir ultime que l’on devait absolument ressentir.

Raisons
Alors les femmes feingnent d’accéder au septième ciel pour plusieurs raisons. La première est de ne pas vexer leur partenaire qui pourrait se sentir frustré et mal à l’aise, pour manifester leur amour, se rassurer sur la bonne santé de son couple, pour se sentir plus proche émotionnellement de leur partenaire. Vient également le fait d’avoir peur d’exprimer ses désirs au cours de l’acte sexuel, peur que son partenaire pense que quelque chose ne va pas, qu’il ne vous attire plus, que vous ne l’aimez plus. Il arrive aussi que les femmes veulent en finir vite et accélèrent alors le processus, les relations sexuelles qui durent des heures peuvent être ennuyeuses. Certaines femmes ont honte des gémissements et des rictus qui peuvent se produire lors du coït et elles ne veulent pas lâcher prise. Parfois, les femmes sentent que leur partenaire fait tout pour ne pas éjaculer avant qu’elles n’atteignent l’orgasme, simuler leur permet de jouir. Il y a par ailleurs des femmes qui n’ont jamais atteint l’orgasme, qui se bloquent et font semblant pour ne pas avoir à se justifier. Ce problème se nomme l’anorgasmie et se soigne par une thérapie.

Simuler, le dire ou pas ?
Simuler pour renforcer le lien amoureux et émotionnel avec son partenaire n’a pas forcément de conséquences négatives sur le couple. Mais faire semblant peut être quand même un signe d’alerte. Simuler n’est pas toujours un acte anodin. C’est pourquoi la communication est essentielle entre partenaires. Après tout, dans une relation de couple épanouie, on peut tout se dire. Mais finalement, l’orgasme est-il une obligation ?

Et les hommes ?
Eh oui, les hommes simulent aussi. Les femmes ont tendance à se laisser berner par l’érection et l’éjaculation, avec le sentiment que si leur partenaire a une érection, il est ultra-excité, et que s’il a une éjaculation, il ressent un immense plaisir. Mais les érections ne témoignent pas forcément d’une excitation.
Il y a aussi des hommes qui vont faire l’amour et émettre les sons pour dire le plaisir qu’ils ont et, en réalité, ils n’ont pas éjaculé, et les femmes, ne sachant pas très bien s’il y a du sperme, pensent qu’il y a eu une éjaculation qui en fait n’a pas du tout eu lieu. Quant à leurs raisons de simuler,
on évoque davantage l’insécurité, la connexion émotionnelle,
la manipulation, le pouvoir.
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