En direct

Tout ce qu’il faut retenir.

Personnalités à suivre, point sur les combats menés
par les femmes. Avec Belle, faites le tour des actus
qui ont compté ces dernières semaines.


NOUMEA WOMEN’S FORUM
Les Calédoniennes en action

La province Sud a organisé fin juillet le premier Nouméa Women’s Forum qui a rassemblé plus de 160 personnes réunies pour dégager un plan d’actions prioritaires en faveur du leadership des Calédoniennes dans le monde du travail. La première journée a permis de dresser un état des lieux et de confronter les bonnes idées entre des intervenants de haut niveau d’Australie, de Nouvelle-Zélande ou encore du Canada et de Tahiti.
Deux autres journées ont été l’occasion de lancer des ateliers d’intelligence participative entre actrices et acteurs de la société civile. La province Sud doit dans les prochaines semaines faire un retour de ces ateliers et dégager 10 actions phares à mettre en œuvre à son niveau d’ici au prochain NWF l’année prochaine. Pour Naïa Wateou, élue de la province Sud, « il s’agissait avant toute chose de montrer que les Calédoniennes sont capables. Que les dispositifs existent pour une bonne partie d’entre eux. Il faut maintenant trouver de la synergie entre tous. »

SANS CONCESSION
Une loi pour allaiter en public

Le 15 juin 2021, l’élue LREM Fiona Lazaar a déposé une proposition de loi à l’Assemblée nationale pour protéger les femmes qui allaitent dans l’espace public. Elle propose la création d’un délit d’entrave à l’allaitement dans les lieux publics, puni d’une amende de 1 500 euros. Ni autorisé, ni interdit, le vide juridique autour de l’allaitement constitue, on l’a vu récemment à plusieurs reprises, un risque pour les femmes qui allaitent leur enfant en public.
On se souvient de l’agression d’une femme à Bordeaux qui allaitait son enfant dans la file d’attente d’un point relais. Il faut savoir que ce n’est pas un cas isolé. De nombreuses femmes sont chaque année victimes d’insultes et de violence alors qu’elles donnent le sein à leur bébé en public.

 » En province Sud,

un tiers seulement

des créations d’entreprises

sont portées par

des femmes,

dont 43 %

de micro-projets. « 

Anniversaire
L’Aqua Royal Spa fête ses 10 ans

Et, pour l’occasion, s’offre une nouvelle identité.
L’Aqua Royal Spa est le fruit d’une relation avec les Thermes marins de Saint-Malo qui a débuté au début des années 2000. Le Parcours Aquatonic® est un concept breveté et une marque déposée des Thermes marins de Saint-Malo, qui fut inventé en 1987 et qui a élu domicile dans les meilleurs hôtels spas du monde, dont 4 en France et 5 à l’international, notamment au Koweït, au Japon et à Bali. L’Aqua Royal Spa s’applique à faire régner une quiétude et une ambiance de détente dans le Parcours Aquatonic®, notamment à travers un règlement intérieur favorisant avant tout la sécurité, l’hygiène et le confort de tous les clients. C’est le moment de prendre rendez-vous ! Complétez votre moment détente en découvrant les produits cosmétiques conçus pour les Thermes marins de Saint-Malo en dégustant un thé TWG. S’il vous plaît !

Ouverture le 20 août

KOOKAÏ

SHOPPING
Kookaï débarque à l’Anse Vata

Si vous en aviez rêvé, votre vœu est exausé. La marque Kookaï prend ses quartiers sur la Promenade. Créée à Paris en 1983, Kookaï innove en « remettant au goût du jour la maille colorée de qualité ». Aujourd’hui, après plus de trois décennies d’évolution, Kookaï reste fidèle à ses origines en proposant « un vestiaire imprégné de chic parisien et de cool australien, permettant aux femmes d’exprimer leur individualité et une féminité assumée ».

Paris, France – Octobre 2019 : slogan de protestation contre la violence domestique et le féminicide peint sur un mur à Paris. © JeanLuc Ichard – Shutterstock.com

Féminicides
Six nouvelles mesures

Le gouvernement français a dévoilé en juin ces nouvelles mesures afin de renforcer la protection des victimes et le suivi des agresseurs. L’exécutif entend mettre à disposition des juridictions 3 000 « téléphones grave danger » d’ici début 2022. Un plan de renforcement du recours aux bracelets anti-rapprochement est déployé. Le contrôle de la détention et de l’acquisition des armes va être renforcé. Un renforcement des instances locales de pilotage et de coordination sera assuré grâce au lancement dans les tribunaux judiciaires d’une instance de suivi des situations individuelles. Une instance nationale permettant d’associer régulièrement les associations sur les violences faites aux femmes et aux filles va être créée. Un comité de suivi de la mise en œuvre des mesures du Grenelle contre les violences conjugales sera mis en place par le Premier ministre, Jean Castex, afin de veiller à leur exécution sur l’ensemble du territoire national.

LA LUTTE
Faire face au cyberharcèlement

Selon les chiffres relayés par le documentaire #SalePute, diffusé le 23 juin sur Arte, 73 % des femmes ont été confrontées à de la violence sur Internet. Des menaces, des insultes, des chantages sexuels… Le procès Mila, cette jeune fille qui a subi des messages haineux après avoir critiqué l’islam, a de nouveau mis la lumière sur ce phénomène de lynchage. Comment faire face au cyberharcèlement ? Difficile de savoir comment réagir : riposter, se taire, laisser dire, exploser de colère, alerter, porter plainte ?
Comme tout harcèlement, il est primordial d’en parler à un proche ou une association. La CNIL indique de ne surtout pas répondre ni se venger. Sur les réseaux sociaux, vous avez la possibilité de bloquer l’accès d’une personne à vos publications, vous pouvez également la signaler ou avertir le réseau social sur un comportement qui contrevient à sa charte d’utilisation. De plus, limitez au maximum l’audience de vos comptes sociaux. Évitez au maximum les informations personnelles sur les réseaux sociaux et ne mettez JAMAIS en ligne de photos indiquant votre localisation ou les lieux dans lesquels vous vous rendez régulièrement.

 » 73 %

des femmes

ont été confrontées

à de la violence

sur Internet. « 

LA FONCTION CLÉ
Bloquer son ex sur Tinder

Tinder nous offre une grande variété de profils à découvrir, propices aux rencontres amoureuses. L’application a une nouvelle fonctionnalité, celle de pouvoir bloquer des personnes que l’on n’a pas envie de voir, comme la tête de son ex. Pour bloquer un profil sur Tinder, rien de plus simple. Il vous suffit de connaître le numéro de téléphone de la personne concernée. Pour le reste, il existe deux façons différentes : dans vos paramètres, vous pouvez connecter votre liste de contacts avec l’application et ainsi choisir les personnes que vous souhaitez bloquer. Si vous ne souhaitez pas partager vos contacts, vous pouvez également rentrer manuellement les coordonnées des profils à bloquer.

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