Dans ces pages, on a étudié le vagin, donné des cours sur le clitoris et balayé les mythes du point G. Mais finalement, on n’a jamais abordé LA grande question : que ressentent les hommes pendant la pénétration ? Éléments de réponses. Ou presque !
Rassurez-vous. Nous n’allons pas vous refaire le débat sur qui a le plus ou le moins de sensations, qui simule ou qui ne simule pas. Ce qui nous intéresse, c’est de savoir ce qu’ILS en pensent, en clair, quelles sont les « joies »
de la pénétration.
Notre enquête a tranquillement démarré en invitant un panel de 10 mâles de tous horizons à une « discussion ouverte sur la sexualité » et l’on peut dire que les réponses – après l’effet de surprise entre une bouchée de tazar et une gorgée de vin – ne sont pas piquées des vers de bancoule. « Ça sent la mer », « plongée humide », « confortable », « cocooning ». Notre préféré : « comme un massage où tu as un peu mal mais que ça fait du bien quand même ! »… Bref, la pénétration, c’est doux, humide et cocooning.
Fin du débat ? Pas vraiment. D’abord, parce que nous n’avons pas lancé un sondage à l’échelle de la Nouvelle-Calédonie. Ensuite, évidement, parce les premières réponses ne font pas office de référence, mais comme dans tout débat sur le sujet de la sexualité, une phase goguenarde est toujours à prendre en considération avant d’obtenir de vraies infos. Chacun (et chacune) vit et ressent les choses différemment. Enfin, parce qu’il n’est pas toujours évident de répondre à cette question entre deux petits fours et qu’en parler sans tabou relève clairement de l’intime, pour d’autres du voyeurisme.
Un « vagin actif »…
Une constante cependant dans les réponses : un océan familier de… douceur. Ensuite ? Tout serait dans la contraction. Pour Martin, la meilleure pénétration, c’est quand sa « partenaire contracte ses muscles autour de mon pénis. Je me sens enlacé et enserré. » Les pressions procurées par le vagin autour du pénis peuvent être très agréables. En clair mesdames, c’est le moment de muscler la bête pour en retirer le maximum de plaisir, et nous ne parlons pas du pénis, mais bien de votre vagin. Tout de suite, nous avons eu l’impression que sur notre panel de mâles « représentatifs », la charge mentale du plaisir masculin revenait sans trembler à la femme, un peu comme le ménage… Les mâles présents réclamaient un vagin « actif » (sic), « vivant » (re-sic), « qui ne subit pas » (re-re-sic). Nous avons fini par leur poser une question fatale : « En gros pour vous, une femme, c’est mieux qu’une poupée gonflable parce que vous n’avez pas besoin de la laver après usage ? » On en revient à une histoire de ménage… La question a permis de stopper un peu la rigolade pour décrocher les réponses tant attendues : celle liées à leur propre intimité.
Doux comme de la soie
En plongeant directement dans les profondeurs de la question, nous avons voulu en savoir plus sur le ressenti au toucher. C’est à une sensation de soie à laquelle le panel « éclairé » a fait le plus référence. Déjà, cela prouve que l’endroit est plutôt plaisant, mais nous ne sommes pas vraiment surprises. Et puis pour Jean, c’est une sorte de « caresse, chaude et douce. Un gros câlin humide ! Et aucun câlin ne se ressemble. Même avec la même personne, les sensations sont différentes à chaque fois. Cela dépend de la position, de la disposition des esprits, si on s’est « chauffés » ou pas toute la soirée et surtout, surtout, du scénario j’ai envie de dire. À la maison, c’est souvent de la tendresse. Ailleurs, cela relève plus souvent du désir à l’état pur. Quand je trouve une nana qui aime les deux, c’est presque le jackpot ! Question d’alchimie. Et puis soyons clairs : si on parlait aussi de la taille du vagin ? Ils ne sont pas tous pareils, un peu comme les pénis ! », dit le mec qui réclame un vagin actif.
Vive la lubrification et la position
Reste qu’entrer en quelqu’un est un acte intime, qui demande toujours beaucoup de complicité. Erwan nous arrête : « Dites donc les gonz, vous n’avez jamais entendu parler ou pratiqué des coups d’un soir ? C’est peut-être de la sexualité à l’état pur, mais c’est tout aussi jouissif et agréable pour le pénis ! Perso, je pense que mon moment préféré, c’est juste avant de rentrer en elle, quand l’excitation est à son comble et les deux premiers centimètres ! » Comme les femmes, les hommes ne ressentent donc pas les mêmes effets. La lubrification est aussi un critère d’importance, et certains mâles du panel n’ont pas hésité à parler de vagin « rugueux ». Et puis, il y a la position, insiste Raphaël. « Ce que je préfère, c’est quand je sens que mon sexe est au plus profond d’elle. La position de la levrette est je pense l’une des positions favorites des garçons pour ça, aussi parce qu’elle nous permet de changer de rythme très facilement ! Et puis quelle vue ! » Nuée de visages approbateurs…
