TOWWWWANDAAAAA !

Et bonjour mes morues ! Comme je suis heureuse de vous retrouver. Maintenant que vous avez ENFIN mis la marmaille à l’école, fini les achats scolaires, mis en place la nouvelle logistique de l’année, on prend un peu de temps pour nous les morues ! Dans ce numéro, on fait nos « BADASS », on va parler de l’autodéfense, de l’anglais « self defense » (ouais, on est bilingue, nous…).


Dans le monde d’aujourd’hui, quoi de mieux que de savoir que « vous êtes capable » de vous défendre physiquement face à une agression ? Pour commencer, nous avons tapé « autodéfense » sur un moteur de recherche, histoire d’y voir un peu plus clair. Nous sommes tombés entre autres sur des cours d’arts martiaux ou des sites de vente d’armes… (soupir). Mais coup de chance (le seul que l’on accepte), un site nous interpelle ! MIRAAAACLE, c’est ça que nous voulons pour nos morues !
Alors nous voilà partis à la quête d’informations à ce sujet. Après une multitude de rendez-vous, autant vous expliquer avant tout ce que l’autodéfense N’EST PAS : ce n’est ni une idéologie sécuritaire, ni un loisir, ni un art martial !

« Pas de recettes miracles, mais une boîte à outils à partager »

L’autodéfense est une méthode qui propose une large palette d’outils et de stratégies verbales, mentales, émotionnelles ou physiques utiles pour se défendre. Et ce, dans les espaces publics, privés ou professionnels.
Rythmés par des jeux de rôles, des exercices corporels, des temps collectifs de réflexion et de discussion ou encore l’apprentissage de techniques verbales et physiques, chaque atelier est différent en fonction des personnes qui le composent. Mais le but est toujours d’appréhender de manière réaliste la violence, c’est-à-dire en partant de situations réalistes et/ou réellement vécues.
Dans un espace de solidarité et de confiance, il s’agit de développer son autonomie en permettant à chacun(e) d’acquérir des stratégies individuelles et collectives d’autodéfense, de reprendre confiance en soi, de connaître ses limites en repérant ensemble les mécanismes qui mènent à la violence. Il s’agit d’une démarche de prévention des conditionnements, des peurs, des violences et menaces spécifiques qui font obstacle à leurs parcours dans l’espace public comme dans leurs vies privées, professionnelles ou scolaires.
L’autodéfense peut prendre des aspects différents. D’abord, parce que chaque enseignant a sa propre personnalité et sa propre expérience martiale, mais aussi parce que selon la discipline, le travail n’est pas le même. Ainsi, là où les arts martiaux vietnamiens utilisent des armes historiques, telles que des règles, le kali eskrima utilisera essentiellement le bâton ou le couteau, ou encore, à l’instar du krav maga, des objets du quotidien (journal plié, stylo, parapluie…).


Bon, vous l’aurez compris les morues, être ceinture noire de karaté ne veut pas dire que vous saurez vous défendre en cas d’agression. Les clubs d’arts martiaux proposent des stages d’autodéfense, en voici quelques-uns :
Systema Nouvelle-Calédonie
81 05 09 / 76 06 56
Entraînements de Systema les lundis, mercredis, vendredis de 05h30 à 06h30. Les mardis & jeudis de 18h à 20h.
Self Defense Mont-Dore
Contact : Stéphane 76 19 65
Le club propose deux cours par semaine, le mardi et le jeudi de 19h00 à 20h30 à la salle omnisports de Boulari (Mont-Dore). Les cours sont ouverts aux hommes et aux femmes âgés de 17 ans et plus. Leurs cours sont exclusivement basés sur le krav maga, méthode de selfdéfense israélienne, et en aucun cas sur des techniques d’arts martiaux traditionnels revues à la « sauce moderne », ni non plus de MMA. Le krav maga se veut une approche moderne et efficace n’ayant que pour règle essentielle l’absence de règle (dans le respect de la loi).
CSOS propose tous les mois des stages de selfdefense dispensés par Stephen, professeur de karaté et éducateur sportif du CSOS. Le stage peut se dérouler en semaine en soirée de 19h à 21h30 ou le samedi matin de 9h à 11h30 au tarif de 3 500 F par personne. Pour vous inscrire :
Par téléphone au 28 46 46 ou 75 11 75
Par SMS au 75 11 75 et par mail : csos@canl.nc
N.C. Fight Camp à Dumbéa et Nouméa
avec Gregory au 86 61 31
Au centre d’information Droits des femmes et égalité de la Province Sud (CIDFE), avec un premier rendez-vous le 21 mars de 17h à 18h30.

No Comments Yet

Comments are closed