Quand les plantes font le mur

Pas de jardin pas de terrasses, mais fans de plantes ? Optez pour le mur végétal. Dans une cuisine il peut se faire utile en y cultivant des plantes aromatiques. Dans un salon, il sera tendance.

 

Des plantes à la verticale, l’idée n’est pas nouvelle et le musée du Quai Branly à Paris avec son mur végétalisé sur 800 m2 en est la preuve… vivante. Le végétal s’invite à la verticale également dans votre intérieur et la tendance s’installe en Nouvelle-Calédonie, notamment dans certains halls d’accueil de bureau, ou dans des cafés-restaurants du centre-ville de Nouméa.

Esthétique, une composition végétale droite comme un « I » peut aussi prétendre avancer des arguments pour l’environnement avec une faible hydrométrie, le renouvellement de l’air intérieur, la régulation thermique de la pièce et une meilleure isolation phonique.

Il faut distinguer deux grands types de culture : l’hydroponique (Quai Branly), qui utilise un substrat inerte (fibre de coco, sphaigne, billes d’argile) comme support de culture, et la culture classique avec l’utilisation d’un substrat non inerte (tourbes, compost, argiles).

Toutes les solutions techniques se caractérisent par leur type de culture, il faut ensuite distinguer la nature des substrats en casiers d’aciers ou d’aluminium à emboiter, ou encore des panneaux de PVC, voire plus simplement une toile de feutre. Un système d’arrosage au goutte-à-goutte permettra à la végétation installée sur cette toile toujours humide d’avoir un développement harmonieux. À la base, un bac récupérateur d’eau et une pompe comme celle des aquariums permettront de faire fonctionner le tout en circuit fermé.

 

Entretien easy !

Si vous être frileux à l’idée d’installer tout un pan de mur dans votre intérieur envahi par les plantes grasses, vous pouvez optez par des systèmes plus petits et dont le mécanisme est ingénieusement caché par le cadre. La durée de vie de votre mur dépendra bien entendu de votre entretien : arrachage des mauvaises herbes, vérification régulière du système et bien sûr taille des plantes. Les professionnels ne vous laisseront pas seuls et peuvent apporter un soin régulier à votre édifice. Côté prix, tout dépend bien entendu de la surface à couvrir et du choix des plantes, mais aussi de l’apport de lumière.

 


 

En Nouvelle-Calédonie, plusieurs sociétés se sont lancées. Toutes luttent contre l’idée reçue selon laquelle les murs végétaux ne tiennent pas la distance. En réalité, quand ils sont bien conçus, ces derniers peuvent vivre jusqu’à 20 ans et seront beaucoup moins gourmands en eau et entretien. N’hésitez plus et faites entrer la nature dans votre intérieur.

 


 

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